La Mongie "ski à l'abri"

Aujourd'hui, nous allons voir la qualité de la neige à La Mongie. Le mauvais temps nous pousse vers l'Ayré où les deux pistes sont dammées ; on y voit et on s'est bien éclatés !!!

BIELSA Entrée Nord du tunnel "Cascade en X"

Hier, nous avons grimpé la seule cascade en condition dans le Vall de Boi. Nous nous rapprochons de l'étable en sachant que sur le site de Bielsa, il y aura de la glace. Nous dormons à pied d'oeuvre sur le parking. A 7h15, nous pensons qu'il est l'heure de se lever. Quelle n'est pas notre surprise quand la première voiture arrive à 7h30 !! Il fait encore nuit !!!!

Nous ne savons pas ce qui va rester ... Une fois le jour levé, une cascade rarement formée s'offre à nous (en plein centre sur la photo) ; et dès que l'on sort des sentiers battus, on ne devrait pas être dérangés !!

C'est quelle se fait désirer... c'est dans du mixte ariégeois (neige, rocher, rhododendrons et pas de glace) que nous faisons la première longueur (photo).

Ensuite, dès que nous arrivons à la glace, un beau panneau bien raide nous attend.

Quitte à être là, nous passons par le plus raide et la séance de hier nous rattrape.

Ca chauffe vite !!


















Après la partie raide, ce sont 4 longueurs dans une ambiance couloir qui nous permettent d'arriver au sommet de la cascade.










Après avoir été battus par les vents pendant 3 heures, nous redescendons en profitant pleinement de nos deux belles journées !!



Quels bons moments ; à refaire .... maintenant que nous sommes repartis !!

VALL DE BOI "Islandis"

Catherine veut faire un remake de notre voyage de noces : deux jours de "vadrouille" dans la voiture en allant de sites de cascades en sites de cascades.... Nous commençons par le Vall de Boi !
Pour commencer la saison, Catherine me demande de faire une cascade facile. Nous convenons pour une classique du coin.

En montant , une ligne nous semble assez bien formée, en s'approchant, je m'aperçois que nous ne partons pas pour la bonne. Celle dans laquelle nous nous engageons est deux fois plus longue et plus dure : 425m pour une cotation III/5.


Peu importe, nous irons au plus loin.

Le départ est sympa entre les barres rocheuses au dessus du lac (Photo).
















Belle ambiance au troisième relais.



















En montant, dans le fond, nous apercevons le plat de résistance ....

Catherine dans l'avant dernière longueur : une traversée qui ne laisse pas indifférent ...













Le plat de résistance, 30m très raides de continuité dans de la glace où il n'est pas toujours facile de placer ses piolets ou ses pieds ...



Je finis cuit !!


Catherine ne s'y lancera pas, elle m'attend ; je la rejoit en descendant en rappel.









Descente en rappels dans la voie : Je descends dans le dernier rappel.

Un superbe souvenir !!

Je suis allé voir si ce que nous devions faire est en condition : pas un pic de glace. Demain , nous changerons d'endroit ...




Nous reviendrons une autre fois .... en espérant un peu plus de glace !!!

VALLEE DE L'ADOUR Le Taoulet (La Mongie) "la jaune"

Il neige abondamment depuis hier soir ; en bas de la "jaune", 30cm de neige fraîche !!

Avec Steph, nous devions aller plus dans le val d'Arizes mais la neige qui tombe continuellement nous fait partir plutôt vers la "jaune".

Nous montons dans une superbe ambiance jusqu'au "Taoulet".

Personne !

La montagne comme on l'apprécie le plus ...

Nous commençons la descente dans 50cm de poudreuse en haut , mais dans un jour blanc...

..... En perdant de l'altitude, nous y voyons un peu plus et alors là ,

QUE DU BONHEUR !!!!!!!!!!!!!!!

A vous de juger !!!!!!

L'abus de poudre blanche nuit gravement à la santé !!

La Mongie "ski pour les petits"

Ca y est, Louise a mis les pieds sur les planches : elle en redemande !! C'est gagné !! Il a plu samedi soir jusqu'à 2100m, la neige est de qualité " hiver " au dessus et " printemps " en dessous.

Catherine et Louise

Marie

RIGLOS Visera "Zulu demente"

Avec Aritz, nous nous connaissons depuis peu mais le courant passe bien. Nous avons déjà fait une escalade ensemble à Montrebey : "Increduls". Début novembre nous devions nous retrouver pour passer 2 jours ensemble ; mais le temps n'était pas de la partie. L'hiver s'annonce bon pour la neige , la saison d'escalade se terminant, nous voulions en faire une ensemble. Henri est de la partie comme toujours !


Dans un premier temps, nous étions partis pour la "Tucan Ausente" sur le Pison. Un départ dur renvoie Henri au tapis et ses bras dans les bouteilles.
Je suis déçu et lui n'en parlons pas ! la journée s'arrêtera là pour lui.

Nous changeons notre fusil d'épaule et nous partons vers la Visera : Du monde dans toutes les voies !!!

La cordée dans la Zulu est la plus avancée. nous partons sur ses traces.

Au deuxième relais, nous la rejoignons, elle fait 1/2 tour tant qu'il en est encore temps (Photo)!! C'est le jour des buts !!

A Riglos et plus particulièrement à la Visera, tout est DEVERSANT !!

Aritz, spécialiste de Riglos et Ordesa enchaînera même deux longueurs en une (Photo) : 50m de 6B de toute beauté, mais qui chauffe les bras !!

Le vide se creuse, il n'y a qu'à voir la corde !!!













La paroi déjà surplombante s'incurvait encore .....

(Photo : Aritz dans le dernier 6B )



Aritz terminera la voie par un 7a+ de toute beauté sans repos. Moi, je ferai cette longueur avec trois arrêts !

Aritz veut me faire connaître le site à fond .... mes pauvres bras !!!!

VILANOVA DE MEIA "El baron rampante" et "Plurabel"

Gorka me sollicite depuis quelques temps déjà pour aller grimper ensemble. Nous choisissons la destination de vilanova de Meia en fonction du temps annoncé. Xabi se joint à nous. Les voies choisies par les soins de Gorka sont soutenues. Cela consiste à faire une voie de 200m à la "Roca del Arcs" (7a) et de rejoindre ensuite la "Roca Alta" pour finir par 130m en beauté (6b+) !! Au départ, cela semble ambitieux au vu de la durée du jour mais au final, nous arrivons à faire ce qui nous plaisait sans trop de problèmes. A 17h nous serons de retour à la voiture.

les photos arrivent ...

... 7 jours plus tard : Tout arrive à qui sait attendre !!!

Dans la deuxième longueur, Gorka arrache une pierre grosse comme une "tête"; j'ai eu un peu peur mais il l'a calée : OUF !!

Dans le 6C+ : dur dur !!

Pour Gorka et Xabi aussi ...

Belle ambiance pour Xabi dans l'avant dernière longueur de "baron rampante".

Gorka a trouvé un dentier. Ecrire si vous le reconnaissez (Gorka ou le dentier).

Dans la deuxième longueur de "Plurabel". Après un surplomb bloc, une dalle de toute beauté.
Super journée, nous étions seuls sur le site.

Gorka, on peut s'en faire d'autres ...

LA MONGIE "Ouverture de la saison de ski"

La neige est là et en abondance alors profitons-en !

Après une brève discussion avec une connaissance qui revenait de sa sortie en versant sud, nous choisissons le versant Nord ...

Montée à "Prade Verde" dans une neige qui donne des fourmis aux bout des skis !!

Dès les premiers virages, un pur bonheur : 30 cm de poudreuse.

Il y a plus de neige que la majeure partie de la saison dernière .

On trouve encore des traces à faire bien que tout ce qui est skiable ait été exploré ...

Même au soleil, la neige est restée

EXCELLENTE !!!

Après cette belle descente, nous reprenons des forces avant .... de s'en refaire une !

Nous remontons donc dans ce beau décors blanc.

les faces Sud sont bien enneigées ...










Nous redescendons sur la station : QUE DU BONHEUR !!

Cela annoncerait-il une superbe saison après ces deux dernières années de disette ....

ORDESA Pilier du Cotatuero " Zarathustra "

La dernière fois que je suis venu à Ordesa, au printemps, c'était déjà pour cette voie. Et puis, n'étant pas trop en forme, nous avions suivi les conseils d'un habitué des lieux : Aritz. Nous étions partis pour "Brujas - francoespagnola", voie magnifique au demeurant.

Pourquoi cette fixation sur cette voie ? Parce que ce nom me plaît !! Depuis que je connais la signification du mot Zarathustra, j'ai encore plus envie d'y aller : ce mot signifie le diable, c'est l'équivalent de notre Belzébuth !!

La voie demande de 6 à 12 heures en fonction des topos. Actuellement nous avons 11 de jour et en démarrant à 9h du matin, il ne reste que 10h de jour environ . Cela met un peu de pression surtout que nous ne connaissons pas la descente et qu'elle se ferait mieux de jour ...

Nous voilà donc partis en ayant tous les paramètres entre nos mains






On nous a renseigné sur l'approche qui est évidente. Quand on sort dans une clairière dans la forêt, le pilier du Cotatuero apparaît dans toute sa splendeur (Photo précédente).

Ce qui frappe par rapport à d'autres lieux, c'est la raideur !!

La voie suit le fit du pilier (limite entre le ciel et la paroi) de la photo précédente.

A 100m de haut environ, il faut franchir un "toit" ; on le voit bien sur la photo ci-contre : Un carré sombre dans lequel on doit passer en plein milieu en se suspendant à des pitons ...

Ce sera ma première dans ce genre, jusque là, je me suis suspendu à des pitons mais sur du rocher vertical, pas horizontal !!

Dès le départ, il faut se donner un peu entre l'itinéraire peu évident à suivre et l'escalade raide...

Le soleil commence à arriver dans le canyon. Les couleurs de l'automne et les ombres lui confère une belle ambiance...

Dans une première zone d'artif, un piton bouge et il faut s'y suspendre dessus ....

Ca y est, nous voilà au pied du toit !! Je monte de piton à piton, tout se passe bien. Je vais commencer la "partie horizontale".

Je m'y prend plutôt bien pour une première fois !

Pendant un repos, j'ai même le temps de faire une photo pendant que je "pendouille".

C'est pas tous les jours que l'on franchit des zones pareilles ! Je me sens bien décontracté !!

Voilà pourquoi je me trouve "si décontracté" : je suis suspendu à des pitons qui sont plantés .... verticalement !!

On n'a pas envie de "dégrafer" la chemise !!

Pour sortir du toit, ce sera sur friend posé par nos soins !! Tout s'est bien passé, à toi Henri !!

Henri aura plus de mal car une dégaine s'est retournée et il passera une bonne heure pour la récupérer !!

1h45 pour 20m et maintenant, on ne peut plus redescendre ... Henri a les bras explosés.

A partir de là, on reprendra une "vitesse normale" , l'escalade est magnifique et soutenue.





Le vide se creuse (photo) il nous reste encore 5 longueurs dont 2 dures !!

Une petite traversée pour arriver au pied des dernières difficultés.

Quand on veut poser les pieds, on regarde le point d'appui ou 300m plus bas ... on est en l'air !!

Nous voilà repartis pour les 2 dernières longueurs dures. (Ici dans le 7b ou 6a/A2)

Je ne chercherai pas à enchaîner ces deux longueurs sans me reposer sur les pitons en place. Je recommence à me suspendre aux pitons mais dans du "vertical".

Finalement nous allons assez vite et la fin de la voie est proche.

9h plus tard ...


Au sommet de la voie, le soleil est encore haut. Tout en profitant du paysage, nous mangeons un bout le temps de ranger le matériel .

Les sommets de Gavarnie sont enneigés en versant Sud...

Les couleurs d'automne nous enchantent !!



En longeant le haut des voies lors du retour, les parois de la Fraucata semblent s'enflammer. (Photo)

Le jour est bien avancé, nous devons nous dépêcher de passer les clavijas de Cotatuero avant la nuit et retrouver le sentier de ce matin.

Arrivée à la voiture à 20h.

Quelle belle voie : j'ai des projets plein la tête pour Ordessa ...

PIC DE SAN CUGAT "Jamon de pato"

Le temps est frais côté français, nous voici repartis pour San Cugat avec l'intention de sortir au sommet. Les dernières escalades ne y nous mènent que très raremement.
"Jamon de pato" est une belle classique d'après ce que mes oreilles ont pu entendre... Allons voir !!!



Le début de la voie est soutenu et après un petit échauffement dans la première longueur en V, nous sommes dans le bain !

La température serait même un peu élevée ...

Photo : Henri dans le premier 6c.

De toutes petites prises pour les mains et très peu de prises de pied, qu'est ce que ça va être dans le 7a !

Ben, nous y voilà dans le 7a (Photo) !! et je ne le trouve pas beaucoup plus difficile que le 6c précédent, le passage dur dure quelques mètres de plus, c'est tout .




....c'est tout ... mais je les ai pas enchaînés quand même, il y a eu toujours le petit repos : je dois garder encore quelques forces pour au dessus.





Jusque là, le rocher était beau; là, il devient carrément magnifique !!


Photo : Mésigue dans le pas dur le la 6c+.


Le plus délicat est de se mettre dans la fissure en Dülfer. Après, ..... Que du bonheur !!




La longueur suivante (Photo) est moins dure, les vraies difficultés sont plus bas.


La beauté du rocher ne diminue pas, un vrai plaisir de grimper ....




Après une zone de 4 longueurs où le rocher est un peu "cassé" :

Sur la photo, Henri se délecte de la qualité du rocher de l'avant dernière longueur : un V+ continu de 55m !!





On ne voudrait pas que ça s'arrête.....
Vue vers le sud depuis le sommet :

La vallée de la Ribagorçana .

On devine dans l'entaille le congost de Montrebey ( sortie du 20 septembre ).

Quand on se retourne, ce sont les Pyrénées, le grand lac de Sopeira dans le bas, la sierra de San Gervas à l'est (peut-être une autre fois ...)

Le retour est un peu pénible, il faut prendre une paire de chaussure à laquelle on ne tient pas trop : 1h dans une raillère et des éboulis instables !!

Une bien belle journée ....

RAMOUGN "A la recherche du temps perdu"

Cela fait déjà un bout de temps que l'on ne s'est pas vu avec Jean Denis. Il écrit des topos d'escalade mais nos chemins ne se sont pas croisés en 3 ans. Ayant des projets sur les grandes voies pyrénéennes, il me propose d'aller faire une voie récente équipée en face sud du Ramougn.






Nous nous retrouvons avec plaisir pour une belle journée en montagne.

Nous montons assez vite au pied de la voie.

Le cadre est magnifique mais la face ne semble pas très redressée ....






Au hasard, je pars le premier et la première longueur alterne de beaux passages ( photo) avec des terrasses herbeuses.







Dans l'ensemble, les longueurs ne sont pas soutenues et on rencontre par ci par là quelques pas d'escalade.



Le rocher est bon dans l'ensemble.

Le vide se creuse rapidement.


Nous avançons vite et nous arrivons au pied du bastion final.

D'après le topo, les cotations se resserrent et nous espérons de la belle escalade.

Certes, les longueurs sont un peu plus soutenues mais il n'y a guère plus de 20m de vraie escalade par longueur. De plus, l'équipement est parfois "bizarre" et quelques pas sont un peu exposés.



JD essaie une dalle logique ( photo ) pas très difficile que l'on contourne en tête : aucune protection possible.
La voie ne restera pas dans les annales, ni sur le livre-topo de JD : tant pis, la balade était belle et l'arrivée au sommet est un bon moment.

Le cadre est magnifique et c'est un vrai bonheur de se retrouver sur ce satellite du maître des lieux ....

Ne pas oublier 4 friends petits et moyens. Il vaut mieux être bien dans le niveau de la voie (6a) pour ne pas se faire peur !

Avec JD, nous avons quand même passé une bonne journée, à une prochaine et avant 3 ans j'espère ....