lundi 29 septembre 2008

RAMOUGN "A la recherche du temps perdu"

Cela fait déjà un bout de temps que l'on ne s'est pas vu avec Jean Denis. Il écrit des topos d'escalade mais nos chemins ne se sont pas croisés en 3 ans. Ayant des projets sur les grandes voies pyrénéennes, il me propose d'aller faire une voie récente équipée en face sud du Ramougn.






Nous nous retrouvons avec plaisir pour une belle journée en montagne.

Nous montons assez vite au pied de la voie.

Le cadre est magnifique mais la face ne semble pas très redressée ....






Au hasard, je pars le premier et la première longueur alterne de beaux passages ( photo) avec des terrasses herbeuses.







Dans l'ensemble, les longueurs ne sont pas soutenues et on rencontre par ci par là quelques pas d'escalade.



Le rocher est bon dans l'ensemble.

Le vide se creuse rapidement.


Nous avançons vite et nous arrivons au pied du bastion final.

D'après le topo, les cotations se resserrent et nous espérons de la belle escalade.

Certes, les longueurs sont un peu plus soutenues mais il n'y a guère plus de 20m de vraie escalade par longueur. De plus, l'équipement est parfois "bizarre" et quelques pas sont un peu exposés.



JD essaie une dalle logique ( photo ) pas très difficile que l'on contourne en tête : aucune protection possible.

La voie ne restera pas dans les annales, ni sur le livre-topo de JD : tant pis, la balade était belle et l'arrivée au sommet est un bon moment.

Le cadre est magnifique et c'est un vrai bonheur de se retrouver sur ce satellite du maître des lieux ....

Ne pas oublier 4 friends petits et moyens. Il vaut mieux être bien dans le niveau de la voie (6a) pour ne pas se faire peur !

Avec JD, nous avons quand même passé une bonne journée, à une prochaine et avant 3 ans j'espère ....

samedi 20 septembre 2008

MONTREBEY Pared d'Aragon " CADE "

Ca y est !! Nous voilà repartis après cette longue interruption. Et en plus pour Montrebey ! La dernière fois, j'en suis parti en espérant y revenir au plus vite : c'est chose faite .

Ce doit être l'année de la CADE ou pas. Pour nous, c'est la deuxième cette année ( l'autre à Terradets). Quand j'en parlais autour de moi, tout le monde m'en disait du bien...

Nous avons projeté de dormir à Estall mais les emplois du temps font que nous quittons notre domicile vers 21h. Le topo date et l'ancienne voie d'accès passe dans un torrent, ensuite le chemin est défoncé .. et tout ça sur les coups de minuit ! Nous nous résolvons à faire demi-tour et à chercher un autre chemin. Nous le trouverons en passant au village de "Viacamp" ou une piste correcte fléchée nous amène jusqu'à Estall (40mn pour 13km de piste ! ). Nous repérons le départ pour demain et la viande ne sera dans le torchon que vers 1h du mat.



Lever 6h car on doit s'approcher 1h30 pour toucher le Graal. Nous sommes seuls ! Nous trouvons assez facilement avec le topo internet de Luichy.


Départ dans la voie vers 8h30.



Dans la 3° Longueur (V)






Nous arrivons à R4 en trois longueurs, ça sert bien une corde de 60m !

La voie se décale sur une sorte de vire belvédère au dessus du congosto. Superbe vue.

Départ de L5 (6c : 1 pas de dalle) sur la photo. La longueur est magnifique : escalade libre moderne dans le 6 avec dalle, fissure et toit.








Après une longueur "repos" nous voilà repartis pour une longueur dure (6c) où un peu de jus dans les bras permet de bien se sortir de la longueur.

Un petit toit à passer (Photo) avec une belle fissure derrière.




Ca fait déjà pas loin de 5h que l'on grimpe ! Pause casse croute !! Avec le plein de forces, nous pensions accélérer le pas au vu des cotations du topo.

Les cotations sont bonnes mais la raideur et la qualité moyenne du rocher ne permettent pas de courir.

Henri dans une belle dalle du grand dièdre (photo).






Photo : Henri dans une des plus belles longueurs, le dernier 6a.

On est à 400m au dessus de l'eau, l'ambiance est aérienne !

La fin de la voie se fait sans problème et ce n'est que 9h après avoir quitté le sol que nous plions la corde.

Maintenant, il faut rentrer !







Eh bien ce ne sera pas facile de rentrer ! Le sentier se perd en permanence, on contourne et recontourne des buissons et on n'en fini jamais d'arriver au sommet(1h20)! Le reste ira plus vite, il suffit de suivre les marques jaunes et blanches ; de les quitter assez près de la voiture pour naviguer à vue ; se méfier du petit rappel dans le fond du talweg à 100m du parking ! Avec le recul, il suffit de contourner la barre rocheuse par l'un des côtés.

Quels bons moments, nous étions seuls sur ce site immense et sauvage :
MERVEILLEUX MONTREBEY !

à bientôt ...